vendredi 1 février 2013

Trowunna Wildlife Park

   En ayant marre de ne voir la faune qu'écrasée au bord de la route, nous nous sommes fendus d'un ticket pour le parc naturel local. Saluons au passage leur travail de préservation des diables de Tasmanie, qui, pour les ignares, est en voie d'extinction. Ambiance marsupiale.

Un bébé Wallaby
Un bébé Wombat
Un bébé Diable
Viande
Une oie tuning



La Mother Cummings Mountain, de la bombe bébé.

   Avec Tim, notre hôte de Woof, et Jessica, une pote à lui, nous nous sommes payé le luxe d'une petite randonnée sur la Mother Cummings Mountain, situé dans la Meander Valley et culminant à plus de 1200 mètres. Pour l'anecdote, la montagne est nommée ainsi à cause de cette étourdie de Mme Cummings qui s'y est perdue à jamais du temps où on chassait encore l'aborigène à la Winchester. C'était bien. Photos.



















jeudi 31 janvier 2013

Tasmanie (woofing près de Deloraine)

Après avoir passé quelques jours a melbourne avec nos poteaux (Marinne et Valaî), suite au Confest, nous prîmes un charmant petit bateau de la taille d'un navire de croisière avec notre fidèle Betty en direction de la Tasmanie. Arrivé sur les lieux nôtre première semaine fût agréable et surprenante: Dans une toute mignonne propriété se passât nôtre woofing accueillit par Tim et Margareth alias "Maggie" (big up). Un  jolie petit coin près de Deloraine ou l'emploi du temps de développait ainsi: matin busking en ville, aprèm travail de woof en l'occurrence jardinage désherbage bouger les chèvres, et de longue soirée a discuter avec Tim qui en avais gros sur la patate(les conversation s'avéraient  un chouillat longues et les dialogues passaient très vite aux monologues). Après une semaine avec une superbe randonné a la clef et en passant par une soirée djembé avec une bande de hippie cinquantenaire, on a trouvé du taf pas trop chiant dans les champs.Temps donné  approximativement une semaine également. 

Nôtre maison durant cette semaine Part 1. (Benjamin dormait dans le van)

Maison part 2 



Maison part 3 (notre petit camps avec betty derrière (très fière) .


La propriété qui envoie de la buchette! 

Petit jardin bouyah (Benjamin:"boaf")
Le petit coin discute.
Tim et Maggie , cimer!

lundi 21 janvier 2013

ConFest!

   Alors que nous étions de passage à Lismore, hébergés par des poteaux australiens (cf éclipse), on nous indiquât l'existence d'un festival situé vers Moulamein (dans le désert vers la frontière Nord du Victoria) se déroulant entre le 27 décembre et le 4 janvier.  Pas de quoi casser trois bang à un hippie jusques là, mais bon le moment venu n'ayant rien d'autre à faire on a décidé d'y aller.
    Fraîchement arrivé sur place, il nous a fallu peu de temps pour saisir l'atmosphère du festival. Il n'y avait pas de concert ni de scènes: le principe de l'événement est la mise en place d'atelier sur tout le territoire du festival (c'est à dire un village de tentes d'environs 5000 personnes) et de jam sessions sauvages. Il est aussi spécifié sur le ticket que l'on doit faire deux heures de volontariat dans le festival (personne ne vérifié bien sûr) et que absolument personne n'est payé pour quoi que ce soit. Ambiance hippie communautaire DIY au bord du désert.
   Si on enlève le bon tiers de yoga, il y avait une bonne somme de trucs marrants à faire. Par contre on a pris très peu de photos car on avait mieux à faire et que une bonne partie de la population se baladait entièrement nue, doux jésus.

Entrée du festival
La billetterie


Le feu, un problème épineux
Notre mascotte Billy
La tente de Pierre


     

Vacances sur le littoral avec tata Véro:

   On a retrouvé notre prof de physique-chimie préférée à l'occasion d'un petit road trip entre Sydney et Melbourne par la côte. Si le nom de Véro n'évoque rien à certain retatardataires, qu'ils se réfèrent à l'article sur North Arm Cove. Au même titre qu'un petit clic vaut mieux qu'une grande claque, des illustrations vaudront mieux qu'une longue explication.

Représente.
Un petit troupeau de pélican

Un concours de bûcherons à Eden
Il y en a beaucoup des comme lui, mais celui là c'est le nôtre.
Nota bene: Il y a des barbecues électriques à peu près partout en libre service en Australie, c'est pratique.
Le Wilson Promontory National Park
La même

PS: Deux photos bonus, étant donné que l'article est plutôt inconsistant.

#1
#2
Bisous.

vendredi 18 janvier 2013

Le Busking

   Depuis quelques mois déjà, nous avons trouver un moyen de nous faire de l'argent de poche à peu de frais. C'est frais, c'est bio, à peu près légal et légèrement bohème, et en plus on ne truande personne (avantage ou inconvénient, nous ne savons pas). Nous jouons de la musique dans la rue, des standards de jazz principalement à la guitare et à la clarinette. Ça plaît aux vieux, c'est le principal, car comme partout, c'est eux qui ont les sous.
   L'avantage de cette "profession" réside dans le fait que sa pratique est beaucoup plus gratifiante que beaucoup d'activité: il n'est pas rare de se faire offrir un café par le bistro d'à côté ou par un mélomane apparemment sourd, en plus des sourires et autres "thank you" accompagnant parfois le jet de quelques pièces. D'ailleurs, statistiquement, le compliment le plus entendu est "that's lovely" souvent proféré par une ménagère de moins de cinquante ans, c'est dire le potentiel mielleux de notre musique.
   Nous n'irons pas jusqu'à dire que c'est une activité viable mais cela compense grandement les dépenses générales. Et puis c'est plutôt drôle d'avoir notre petit magot de pièces et de petits billets.

Nous gagnâmes un dollar ce jour-là
Voilà pourquoi
On se costume un petit peu aussi
L'arsenal

Le purgatoire

   À la fin du mois de novembre nous fûmes obligé de travailler. Nous n'aimons pas travailler. Ce triste épisode pris place à Ayr, une ville de bouseux consanguins perdu au milieu du Queensland et dura deux semaines. Sachez également que l'exploitation du backpacker désargenté est un art en Australie. Nous le savions et nous nous pensions assez malin pour éviter ce genre de traquenard, mais bon, hein, bon. Nous avons donc été contraint de cueillir des mangues pendant ce laps de temps (moins pour Pierre, nous y reviendrons), logés dans un hôtel de travailleur. En effet nous ne pouvions pas profiter de notre van car il est obligatoire d'aller à l'hôtel pour pouvoir travailler étant donné que ce dernier fait également office d'agence d'intérim. Un petit racket sympathique en somme.
   La cueillette de la mangue est une activité très épanouissante: entre 8 et 9 heures de travail par jour à recevoir des jets d'acide sur le visage plus 1 heure et demie de trajet aller-retour pour enfin revenir à notre pittoresque hôtel insalubre. À ce propos, mention spéciale à Grant et Nugget nos deux alcooliques de concierges/gérants à qui on a pu gratter une semaine de loyer grâce à leur incompétence. Heureusement, l'expérience fut financièrement favorable (l'inverse eut été un comble, certes).
  Notons aussi que durant cette période Pierre a failli se faire tuer trois fois. Première tentative: un 4x4 belliqueux l'a pris pour cible alors qu'il traversait paisiblement la route; à la manière d'un torero aguerri il évita l'engin démoniaque ne lui laissant frôler que le bout de son t-shirt. Pierre 1 - Ayr 0. Deuxième tentative: sur le chemin de l'hôpital (explication ci-après) deux autochtones on tenté, pour des raisons obscures, sinon absurdes, de porter atteinte à l'intégrité physique de Pierre. Pour des raisons également obscures, ou peut-être lorsqu'il constatèrent l'état déjà lamentable de leur victime ils s'éclipsèrent. Pierre 2 - Ayr 0. Troisième tentative: après quelques jours de travail dans les champs Pierre fut pris par de très fortes douleurs abdominales, comme à son habitude il a préféré attendre que ça passe jusqu'à ce qu'il se rende à l'évidence et aille à l'hôpital deux jours plus tard (épisode ci-dessus). Après avoir été baladé entre trois hôpitaux pendant une journée et harcelé par des comptables, il a finalement été opéré de l'appendicite avec supplément péritonite, bien sûr. Pierre 3 - Ayr 0.
   Heureusement, on s'est fait des copains. Big up à Bastien, Vilai et Marine, des français bien entendu, qui ont rendu ce moment un peu moins désagréable.

Ayr Hotel
Premier avertissement, en face de l'entrée
Deuxième avertissement, dans les sanitaires
Notre chambre (numéro 13, haha)